C'est en lisant le blog de Marion, et bien d'autres, qu'il m'est venu à l'esprit l'idée de créer mon propre blog.
1000 excuses en avance, pour les sales expressions les jours de brouillard, pour les posts niais les jours bleus, et pour tout autre article insignifiant ayant potentiellement une grande probabilité de se retrouver non loin de là.
Je vous raconterai ici quelques éléments de ma vie, somme toute assez banale, ponctuée d'anecdotes parfois plutot marrantes.
Je ne suis rien d'autre qu'une banale étudiante, engagée dans une filière bouchée, où les opportunités d'embauches se font plutôt rares, et où il arrive tantot de discourir pendant une heure du système excréteur des escargots et autres crétures divines (tristesse). Pour aggraver encore d'avantage la situation, je projette certains jours de devenir prof, je dis bien certains jours, car mes projets professionnels sont aussi constants que la bourse ne l'était au début de l'année 2009.
Inconstante dans ma vie en général, je suis extêmement bordélique, vis dans un appartement ressemblant de loin (voire de près ) à un coin de rue de Bagdad, où mes deux voisines n'osent plus s'aventurer depuis qu'elles en ont vu l'état. La vie y est plutôt animée, rythmée par du harcèlement sonore par les voisines, par l'exhibition pathologique des voisins d'en face qui innovent tous les soirs, et par le ronflement du quinquagénaire d'à coté, dont la puissance sonore ne rivalise pas avec l'intensité de l'odeur générée par son passage dans le couloir.
Inéluctablement niaise, je n'en suis pas moins fleur bleue. Pour moi PCR ne sifgnifiait encore qu'une récation biologogique de plymérisation d' ADN il y a quelques mois (vous avez dit biolo-geek?), et je ne compte pas en connaitre l'autre versant... Cet esprit bien prude doublé d'un excès de féminisme font de moi une minette à peu près insupportable- ou du moins insupportée-par la gente masculine. Gente masculine à laquelle je fais subir à peu près toutes les épreuves inacceptables, celles qui sont interdites dans les bouquins "les hommes viennent de mars, le femmes viennent de Vénus".
-Non, je vous jure, je ne les ai pas lus-mais ai des voisines connaisseuses en la matière qui me relatent tous les bons conseils promulgués par cette littérature de haut niveau.
Je suis donc adepte des "à quoi tu penses", des "raconte moi quelque chose" ou encore des "faut vraiment que tu changes", expressions qui, jusqu'alors, ne m'ont pas vraiment mené la vie de couple facile.
J'ai donc, comme Marion, l'angoisse de finir esseulée, dévorée par mon chat.
Tout ca est, pour finir, agrémenté d'une gourmandise sans mesure, qui va bientot faire de moi une petite grosse.
La petite grosse vous dit bonsoir, et vous souhaite de faire de bien beaux rêves.